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Léré, ville d’eau, est traversée par la Loire, le canal latéral, et ponctuée de puits, fontaines et lavoirs.
Cette richesse hydraulique inspire de nombreux artistes et constitue un fil rouge pour plusieurs expositions. Le festival valorise ce patrimoine liquide en l’inscrivant dans les enjeux actuels de gestion de l’eau. À Léré, l’eau n’est pas qu’un décor : c’est un sujet, un patrimoine vivant, une urgence à partager.
Comices agricoles
Le comice agricole est une tradition vivante à Léré, témoin de l’attachement au monde paysan. Léré Grand Angle s’inscrit dans cette dynamique en rendant hommage aux gestes, aux saisons, aux paysages cultivés. Des photographes questionnent l’agriculture d’hier et d’aujourd’hui, entre savoir-faire et mutations écologiques. Le festival crée ainsi un dialogue entre culture rurale et culture visuelle, entre terre et regard.
Bio - diversité
Des libellules aux crapauds, des merles aux grands arbres, Léré est un concentré de biodiversité. Les expositions explorent ces écosystèmes en soulignant leur beauté mais aussi leur fragilité. La photographie devient un outil de sensibilisation à la richesse du vivant, en pleine crise écologique. Observer, documenter, émerveiller : telle est la mission des artistes invités à capter cette nature ordinaire et précieuse.
Financement participatif
Léré Grand Angle démarre grâce au soutien de ses habitants, amis, proches et partenaires. Un appel à contribution via des plateformes participatives ("love money") lance le projet dans un esprit collectif. Chaque don est un acte de confiance, chaque euro renforce la liberté artistique et l’ouverture du festival. C’est une autre manière de construire un événement culturel : avec, et non pour le territoire.
Environnement humain
Léré, c’est aussi un certain art de vivre, une chaleur humaine, un « savoir-fête » reconnu. Le festival repose sur cette énergie collective, sur l’envie de faire ensemble, dans la joie et la curiosité. Chaque édition est une fête : des images, des rencontres, des moments de partage sous les marronniers. L’humain est au centre du projet, comme sujet des photographies, mais surtout comme moteur du festival.
© Jean-Pierre DEBATS